Mes envieux se sont multipliés, ô rose…
Et je suis seule comme toi,
Les abeilles me piquent après avoir butiné mon nectar !
Comme la vie est dégoûtante
Quand tu étreins les papillons
Avec tes pétales luxuriants,
Et que le parfum de leur bouche se faufile
À travers leurs souffles haletants
Pour voler ta joie !
Je leur ai tout donné,
Et pourtant, tu les vois encore convoiter
Mon existence même !
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