Toutes les pentes devant moi,
Ont été ravagées par les torrents vengeurs,
Après qu'ils aient arraché leur manteau de terre,
Et mis à nu leurs ossements rocheux sous le regard du soleil.
Les pentes n'ont pas eu le temps de pleurer,
Ni de soupirer,
Car la continuité de la vie les pressait fortement
De créer une nouvelle peau,
Que le printemps pourrait étendre sur elles
Après quelques semaines.
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