Mes biens se sont émus, ô tous mes biens,
Ô mon refuge contre le froid de la vieillesse…
La douleur a bu mon sang,
Et mes côtes se sont tendues pour voir ton visage tant attendu.
Mon âge s'unit à mon désir,
Et tu n'es pas encore venue…
Tu n'as pas encore fécondé le fruit de ton sein
Avec ma maturité.
Ô mon enfant, svelte comme un palmier,
Pure comme l'œil d'un aigle,
Donne-moi tes lèvres…
Afin que je puisse leur confier mes flammes.
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